Bonjour les amis, je vous emmène aujourd’hui au Japon dans un petit village niché entre les montagnes et les cerisiers en fleurs. Là, vit un vieux potier nommé Haruki, connu pour ses gestes lents, ses silences profonds et son art délicat.
Un jour, une jeune fille du village, Aiko, arrive en larmes avec un bol brisé délicatement posé dans un torchon. Ce bol, c’était un cadeau précieux que lui avait donné sa grand-mère.
En sanglotant, elle dit : — “Je l’ai fait tomber. Il est fichu.”
Haruki, sans dire un mot, prend les morceaux et commence à les assembler… mais pas avec de la colle ordinaire. Il sort un petit pot de laque dorée.
Intriguée, Aiko demande : — “Pourquoi de l’or ? Cela ne sert à rien … Il ne sera jamais comme avant.”
Haruki sourit. — “Justement. Ce bol sera encore plus beau qu’avant. Ce ne sont pas les cassures qu’on efface, ce sont les blessures qu’on honore.”
Les jours passent. Aiko revient régulièrement observer le patient travail du potier. Petit à petit, les fissures du bol deviennent des lignes d’or, comme un dessin tracé par le temps. Quand il lui tend le bol enfin réparé, elle réalise alors la beauté de l’objet.
Aiko comprit alors que dans la vie, ce qui est brisé peut devenir plus fort, plus précieux, à condition d’y prendre soin, de lui donner du temps… et un peu d’amour.
Alors la prochaine fois que vous cassez quelque chose — un objet, un lien, ou même un petit morceau de vous-même — souvenez-vous de l’art japonais du Kintsugi : Nos cicatrices et nos imperfections font partie de notre histoire. Ce qui a été brisé peut renaître avec une beauté nouvelle si nous acceptons nos blessures et les transformons en force.
Hello friends, today I’m taking you to Japan, to a small village nestled between mountains and cherry blossoms. There lives an old potter named Haruki, known for his slow movements, deep silences, and delicate art.
One day, a young girl from the village, Aiko, arrives in tears with a broken bowl delicately placed in a cloth. This bowl was a precious gift from her grandmother.
Sobbing, she says, “I dropped it. It’s ruined.”
Haruki, without saying a word, takes the pieces and begins to assemble them… but not with ordinary glue. He takes out a small pot of gold lacquer.
Intrigued, Aiko asks, “Why gold? It’s useless… It will never be the same as before.”
Haruki smiled. “Exactly. This bowl will be even more beautiful than before. It’s not the breaks we erase, it’s the wounds we honor.”
Days pass. Aiko returns regularly to observe the potter’s patient work. Little by little, the cracks in the bowl become golden lines, like a drawing traced by time. When he hands her the finally repaired bowl, she realizes the beauty of the object.
Aiko understood then that in life, what is broken can become stronger, more precious, provided we take care of it, give it time… and a little love.
So the next time you break something—an object, a connection, or even a small piece of yourself—remember the Japanese art of Kintsugi: Our scars and imperfections are part of our history. What has been broken can be reborn with new beauty if we accept our wounds and transform them into strength.